Focus 2023

Yalla Miku est avant tout un témoignage de l’esprit punk et interculturel auquel adhèrent les membres de la communauté artistique du label Bongo Joe. Cyril Yeterian (banjo, guitare électrique, voix) et Cyril Bondi (batterie et voix) – du groupe Cyril Cyril – ont fondé le groupe avec l'idée de rassembler les différentes facettes de la scène musicale genevoise. Ils se sont donc associés au duo electro-pop post-disco suisse Hyperculte, composé de Simone Aubert de Tout Bleu et Massicot (aux synthés, guitare et chant) et du fondateur de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp Vincent Bertholet (à la basse et au chant), et a invité trois musiciens immigrants qu'ils avaient connus grâce à leurs événements au café-disquaire Bongo Joe : le Marocain Anouar Baouna (guembri), l’Érythréen Samuel Ades (krar) et l’Algérien Ali Bouchaki (darbouka). Empruntant autant aux folklores gnawa et est-africain qu’au krautrock et à l’electro-trance, la musique de Yalla Miku dissout les frontières sonores et imagine un monde sans frontières géographiques.

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C’est après avoir assisté à un concert de DAF à Berne que les deux Bound By Endogamy ont eu une révélation : pour que leur post-punk exulte, rien ne vaut une formule chant-batterie-machines des plus épurées – et donc des plus radicales. Influencés par les musiques synthétiques post-industrielles des ‘80s (electronic body music, synth-punk, minimal wave…), responsables en DJ-set de sélections ultra-pointues, les Genevois Kleio et Shlomo viennent de la scène squat et punk, et ça se sent : en live, le duo explose, rageur et brut.

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Dans le cadre de la soirée dédiée au label/disquaire/café suisse Bongo Joe, La Brucelle aura le plaisir de faire danser l’Ubu entre les concerts et en fin de soirée. Au sein de l’équipe Bongo Joe depuis cinq ans, il y cultive un style sans concession entre pépites groove, bangers électroniques ou trésors cachés des confins du monde. Dans ses playlists et sélections, se croisent des exclus annonçant les futures sorties du label, des raretés et inédits, ses classiques de toujours et ses morceaux préférés du moment : de King Gizzard à Altin Gün, de Chouk Bwa à Rosalia ou de L’Éclair à Mama Rosin… tous les chemins de traverses musicaux mènent à La Brucelle… et à Bongo Joe !

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Musicienne suisse installée à Berlin, l'autrice-compositrice Anna Erhard s'est échappée de son groupe folk Serafyn pour interpréter des chansons pop à l'humour pince-sans-rire. Quelque part entre Courtney Barnett et le Beck des débuts, ses chansons sont des joyeux fourre-tout où les guitares distordues croisent des claviers lo-fi. Anna Erhard chante avec nonchalance des textes malicieux dans lesquels elle met en musique ses tourments du quotidien (ainsi que son obsession pour le camping).

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Ne pas se méprendre : Annie Taylor n’est pas le nom d’une chanteuse mais celui d’un énergique quatuor rock originaire de Zurich qui doit son nom à la première personne à avoir sauté des chutes du Niagara dans un tonneau, icône féministe et symbole d’audace. Mené par la charismatique Gini Jungi, le groupe propose un rock psychédélique aux contours grunge où les envolées guitaristiques viennent enrichir des chansons à l’écriture pop accrocheuse, pour un mélange détonnant qui évoque Hole ou The Breeders.

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Elles sont deux, et elles font tout ! Avec Hannah Bissegger (chant bluesy, drumpad, machines) et Anisa Djojoatmodjo (rap, guitare, synthé, machines), un tandem se transforme en légion à la fois pop, punk et rock. Une potion magique que ces deux Suissesses nomment « Elastic Plastic Space Power Gangster Future Pop » ! Leur nom, Ikan Hyu, est un dérivé de l’indonésien signifiant « requin-baleine ». Tout à fait à propos pour ce duo au pop rock mordant et à contre-courant.

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La danseuse, chorégraphe et performeuse suisse Mélissa Guex défie la batterie de son compatriote Clément Grin dans un face à face haletant. Une rencontre explosive aux allures de montagnes russes. Le "down", c'est la mise hors service, le corps qui lâche, le coup de pompe, la baisse soudaine de tension. Avec un sens aigu de l'improvisation, Mélissa Guex exorcise le désarroi ambiant contemporain pour en prendre finalement le contre pied. Après la descente tout schuss, surgit le shoot d'extase, le retour à la surface, le palpitant qui tambourine à la porte des émotions. La scène devient pour le duo le terrain d'exploration d'une nouvelle "downamique".

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Membres actif·ves de la scène expérimentale genevoise, Zoé Sjollema et son frère Augustin ont profité du confinement pour se lancer dans un nouveau projet musical minimaliste repéré et signé par le label Bongo Joe. En duo, ils proposent une pop de chambre enregistrée avec quelques synthétiseurs, une boîte à rythmes, une guitare discrète, un thérémine et un violon. La voix de Zoé illumine ces complaintes synthétiques qui évoquent à la fois les atmosphères d'Angelo Badalamenti et l’univers poétique de Brigitte Fontaine & Areski.

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Sami Galbi puise dans les musiques de son enfance, celles qu’il a redécouvertes dans les cabarets de Casablanca, le raï et le chaâbi qu’il raconte à sa façon. Avec ses machines analogiques, synthétiseurs et effets de guitare, il module les musiques populaires et folkloriques nord-africaines en leur donnant une texture pop et une atmosphère club.

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Il n’y a pas que de la techno, des influences trance et des bleeps cosmiques dans les sets d’Audrey Danza. La DJ suisse, également patronne de son label Proxima où elle réédite des titres obscurs de l’électronique des ‘80s et ‘90s, ne s’impose aucune limite de style. Ce qui compte, c’est que les moments passés à danser sur sa musique soient fun et colorés, comme des bols de fruits vitaminés qui laissent requinqués et tout sourire.

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AUX BARS EN TRANS - Direct comme un uppercut calibré pour fracasser une mâchoire, le rap de vénèr’ de Nathalie Froehlich enflamme les scènes de sa Suisse originelle et débarque en France comme on balance un cocktail molotov en hurlant sur fond de gabber. Oubliez l’image vieillotte helvétique de la marmotte qui met le chocolat dans le papier mauve, cette rappeuse-la serait plutôt du genre à se faire une paire de chaussons avec la pauvre bête.

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